Traduction de textes de communication

Proyecto de ley para disfrutar la previa antes del pitazo que dará inicio a los partidos de la selección | El Territorio

Le projet suivant est une traduction faite en classe d'un article sur une campagne publicitaire écrit par le journal hispanophone El Territorio.


Projet de loi pour profiter de l’avant-match avant le lancement des matchs de la sélection nationale.

La concentration ne concerne pas seulement les joueurs. Les supporters veulent aussi prendre leur temps pour se mettre dans l'ambiance.

Qui a dit que seuls les joueurs avaient  besoin de se concentrer ? En Argentine, c’est également le cas des supporters. Les fans de football vivent chaque match comme un rituel, et à chaque rituel sa préparation et sont avant-match.

Ainsi, l’avant-match est devenu un classique. Les fans rejoignent leurs familles et leurs amis, préparent quelque chose à manger, achètent à boire, regardent l’arrivée de l’équipe au stade, revoient les formations et ainsi est lancé un débat tactique sur le déroulement du match quand le ballon se mettra en mouvement.

Mais pour pouvoir profiter de ce moment, il faut du temps. Une heure avant le match ou plus est nécessaire pour pouvoir vivre ce moment en toute tranquillité. C’est pour cette raison que Lay’s, une marque connue pour ses chips, a présenté une campagne nommée “Projet de loi pour profiter de l’avant-match”, pour que chaque fan ait le droit à une heure de libre et non négociable/sacré avant le début de chaque match. 

Bien qu’elle soit dépourvue de valeur législative, l'initiative a été lancée symboliquement le 16 octobre par la Ligue Professionnelle de Football (LPF), où avant chaque match, les joueurs entrent sur le terrain accompagnés de personnes vêtues d’un t-shirt portant l’inscription “Projet de loi pour profiter de l’avant-match”. Ce furent des jours d’intrigue et de mystère, mais finalement la campagne portée par Lay’s s’étendra à tous les fanatiques de ce sport.

Dans son manifeste, la marque explique : “Celui qui dit que le foot ce n’est que 90 minutes a tort. Les fanatiques du goût connaissent l’existence de l’avant-match qui définit chaque match de l’équipe. C'est ici qu’on choisit le QG, qu'on a nos pronostics, que l'on perd notre sang-froid, que la concentration augmente, qu'on sert l'apéritif et surtout, que les amis et la famille débarquent.

C'est pour cela que l'initiative marketing “Projet de loi pour profiter de l’avant-match” cherche à mettre en valeur cette heure précédant le "premier coup de sifflet" pour profiter de l'avant-match de foot comme il se doit.

Cette action commerciale revêt toute son importance à un mois d'un événement sportif très attendu, dont les horaires de certains matchs pourraient coïncider avec les horaires de travail.

Tiger Moms: Is Tough Parenting Really the Answer? | TIME

Celui-ci est la traduction d'un article ayant un aspect plus témoignage/storytelling.


Mamans tigresses : Est-ce qu'une éducation stricte est vraiment la solution ?

Pour de nombreux lecteurs, l’incident du « Petit âne blanc » c'est la goutte qui fait déborder le vase. Ainsi se nomme l'air de piano qu'Amy Chua, enseignante de droit à Yale et « maman tigresse » autoproclamée, força sa fille de sept ans Lulu à apprendre des heures durant(« du dîner jusqu'au coucher ») sans pauses pour boire ou même aller aux toilettes, jusqu'à ce que Lulu parvienne enfin à jouer la pièce. Pour d'autres lecteurs, c'est lorsque Chua traita sa fille aînée Sophia de « déchet » suite à un mauvais comportement (le même terme que son père chinois strict avait utilisé quand Chua était enfant). Et, bien sûr, pour d'autres lecteurs, c'est la carte que la jeune Lulu avait faite pour l'anniversaire de sa mère. « Je n'en veux pas »,  Chua avait annoncé, en ajoutant qu'elle s'attendait à recevoir un dessin auquel Lulu avait « consacré un peu de temps et d'effort ». Elle dit en renvoyant la carte à sa fille : « Je mérite mieux. Alors, je la refuse catégoriquement ».

Bien avant que L’Hymne de bataille de la mère Tigre, le témoignage assumé et politiquement incorrect de Chua racontant l'éducation de ses enfants à « la mode chinoise » arrive en librairie le 11 janvier, ses méthodes parentales avaient fait parler dans les aires de jeux, les supermarchés et les cafés, suscitant incrédulité et indignation. Un extrait de prépublication dans le Wall Street Journal intitulé « Pourquoi les mères chinoises ont la cote » lança ce débat féroce. Lors de l’apparition de Chua le 11 janvier dans l'émission Today, la présentatrice Meredith Vieira, d'habitude enjouée, eut du mal à dissimuler son mépris en lisant à voix haute un extrait des commentaires des spectateurs : « C'est un monstre » ; « Ce style d’éducation est scandaleux » ; « Où est passé l'amour et la bienveillance ? »

Chua, cette femme menue de 48 ans, donnait autant qu’elle avait reçu : « Pour être parfaitement honnête, je sais que beaucoup de parents asiatiques sont secrètement choqués et horrifiés par de nombreux aspects de l'éducation occidentale » dont : « le nombre d'heures que les occidentaux laissent leurs enfants perdre sur Facebook et à jouer à des jeux vidéo. De plus, d'une certaine manière, ils les préparent très peu pour l'avenir », dit-elle à Vieira. « Le monde n'est pas facile. »

Bien qu'elle soit née et ait été élevée aux États-Unis, sa description d'une éducation « traditionnelle chinoise » a touché une corde nationale sensible : la peur de céder du terrain à la Chine et à d'autres puissances émergentes et celle de ceux se demandant comment préparer correctement les enfants pour faire face à l'économie mondiale. Ses histoires ont révolté, mais également laissé beaucoup de lecteurs sur la défensive : pas de notes en dessous de 15, des cours de math et des exercices d'orthographe imposés, des cours de piano et de violon tous les jours (weekends et vacances inclus), pas de jeux chez les copains, pas de soirées pyjama, de télé, de jeux vidéo ou même de pièces de théâtre à l’école… Bon sang !


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